L’agrobiologie, aussi appelée agriculture biologique vise à produire différemment de l’agriculture conventionnelle dans le respect de l’environnement, le vivant, la sécurité sanitaire et la rentabilité économique. Elle exclut le recours aux produits chimiques de synthèse et les organismes génétiquement modifiés.
L’agrobiologie en pleine croissance
Les préoccupations grandissantes pour l’environnement et la santé en ont fait une des tendances fortes des années passées et à venir (Dans le monde, + 8.9% des terres agricoles par an en moyenne entre 2001 et 2011 sont consacrées au bio). Le mot d’ordre ? Le respect ! Respect des équilibres écologiques, de la fertilité des sols, de l’environnement et du bien-être des animaux. Elle favorise l’agrosystème, la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.
Une démarche de développement durable
Les méthodes utilisées sont le résultat d’une combinaison entre la connaissance scientifique de l’écologie, la technologie moderne et les pratiques agricoles traditionnelles basées sur des processus biologiques naturels. C’est un engagement pour le bien être des générations futures.
L’agriculture biologique Française représente 8,8 % de l’agriculture biologique européenne en 2009. En 2015, elle représentait près de 5% des surfaces agricoles françaises. Le nombre d’exploitations biologiques a quant à lui augmenté de 12.3 % depuis 2010.
Un mode de production standardisé et contrôlé
Il s’agit d’un mode de production défini, réglementé et contrôlé. Un agriculteur traditionnel se doit de respecter une période allant jusqu’à trois ans, appelée « période transitoire », avant de pouvoir déclarer ses cultures sous l’appellation biologique. Il doit, durant celle-ci, suivre les règles de production de l’agriculture biologique sous le contrôle d’un organisme certificateur.
Afin de préserver ses sols et favoriser la bonne santé globale de l’exploitation, l’agriculteur biologique effectue des rotations de culture. La polyculture (mélange de plusieurs cultures dans un même espace) est aussi très pratiquée. Ceci engendre une diversité accrue de produits dans la filière et contribue à la biodiversité.
Aujourd’hui, ce mode d’agriculture est très lié au consommer local et les circuits courts. Preuve en sont les paniers bio, ventes direct producteurs et autres coopératives en plein essor. Cependant, ceci est destiné à évoluer au cours des prochaines années.